"Le portrait de l'aristocrate est un art qui se pratique de moins en moins. En littérature, au cinéma, dans les arts visuels, en dehors de quelques rares spécimens, on ne peut pas dire que le sujet intéresse. De temps en temps, un documentaire surgit, défendant ou dénonçant un aspect de l'aristocratie, et il nous est alors imposé d'avoir une opinion. Dans les kiosques, quelques magazines mondains mettent en scène une aristocratie glamour et fantasmagorique. Tandis que dans les universités, de rares historiens et sociologues observent avec attention l'aristocratie et son déclin démographique.
Ici, nous sommes devant 96 photographies d'aristocrates belges et 28 photographies de détails de leur vie. L'auteur de cette série n'est ni scientifique ni journaliste. Il n'y a pas de critère rationnel d'échantillonnage sociologique ou d?objectif d'information, d'encensement ou de dénonciation. Rip Hopkins ne répond à aucune commande : ni des personnes photographiées, ni d'une institution culturelle, scientifique, politique, ni d'une entreprise privée. C?est une démarche artistique autonome.
Rompu à l'exercice du portrait, le photographe a voulu perpétrer, de son temps, l'art du portrait de l'aristocrate, dans le pays où il vit : la Belgique. Il rapproche un medium démocratique (la photo) et une communauté de personnes dont le rapport à l?image est aussi ancien que le lien au nom et au sang.
À l'heure du numérique, des selfies, de facebook, quelle est la valeur d?un portrait photo aujourd'hui ? Hyper-consommables, nos reflets numériques se fixent de moins en moins sur un support matériel, ils se volatilisent et se démultiplient à l'infini."
(extrait du texte Aristocratie, millénaire trois de Pauline de La Boulaye dans Belgian Blue Blood. Rip Hopkins, éditions Filigranes, France, 2015).
Madame Thibaut de le Court « Honor semper » née A. Papeians de Morchoven dit van der Strepen Conférencière Ixelles, Bruxelles-Capitale °1980 (de le Court) Concession de noblesse héréditaire en 1924. Créés barons en 1936 transmissible par ordre de primogéniture masculine. (Papeians de Morchoven dit van der Strepen) Chevalier personnel et permission de porter le nom de Papeians de Morchoven dit van der Strepen par Charles VI en 1717. Reconnaissance de noblesse en 1876. Concession du titre de chevalier transmissible à la primogéniture mâle en 1921. Concession du titre de baron transmissible à la primogéniture mâle en 1930 et 1955. et Madame Éric Papeians de Morchoven dit van der Strepen née Béatrice de La Barre de Nanteuil « Veritas liberavit et servabit » Guide d’atelier d’artiste Ixelles, Bruxelles-Capitale °1958 (La Barre de Nanteuil) Noblesse française. Ancienne extraction au XVIe siècle. Confirmée noble en 1610.