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La Terreur

La Terreur est le nom par lequel on désigne deux périodes de la Révolution française au cours desquelles la France est gouvernée par un pouvoir d'exception reposant sur la force, l'illégalité et la répression. Entre l’été 1793 et l'été 1794, la Terreur atteignit, à Paris et en province, son paroxysme, autorisant toutes les violences et toutes les surenchères.

Pour gagner du temps, on supprima l'audition des témoins, on abrégea les plaidoiries. La loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) réduisit les procès à de simples comparutions devant les juges. Il s'agissait moins de punir que d'anéantir les suspects.

On a pu dresser un bilan approximatif de la Terreur : environ 17 000 condamnations à mort selon les documents officiels, en fait près de 40 000 victimes, si l'on compte les personnes assassinées sans jugement. Les régions les plus ensanglantées furent celles où avaient éclaté des révoltes et les départements frontières. D'après les statistiques, 85 % des condamnés faisaient partie du tiers état, 8,5 % de la noblesse, 6,5 % du clergé. Mais les membres des ordres privilégiés étant beaucoup moins nombreux, le nombre des prêtres et des nobles exécutés fut proportionnellement plus élevé que celui des victimes des autres classes.

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Le comte de Vaucelles dans le salon du siège familial, le Château Filhot dans le sauternais. Son aïeul, Gabriel Bathélemy Romain de Filhot (tableaux de lui et de sa femme, Germaine Henriette d'Artide), président du parlement de Bordeaux fut guillotiné à Bordeaux en 1793. "C'était en été et Mirabeau a dit : Si les parlementaires sont en vacances, qu'ils y restent !" - Henri de Vaucelles.